Le syndrome de Diogène se caractérise par une négligence de l’hygiène corporelle et domestique et, parfois, une accumulation d’objets de toutes sortes. Parce que la personne touchée tend à s’isoler, ce mal reste difficile à déceler. Et les grandes villes comme les petits villages peuvent abriter des personnes touchées par ce syndrome. Diogène à Lyon, si on en parlait ?
Mais qui est Diogène ?
Le syndrome de Diogène ne tire pas son nom de nulle part. En effet, l’origine de cette dénomination provient d’un philosophe plutôt provocateur : Diogène ! Mais qui est donc ce fameux Diogène ? Né en 413 avant J.-C., il est considéré comme le premier cynique – le cynisme étant un courant philosophique défini par un mépris des conventions sociales en particulier. En quelques mots, il prône l’autarcie, un retour au naturel : liberté, simplicité, proximité avec la nature.
Ce cher Diogène choisit donc cette vie de marginal pour vivre une vie sobre, sans tentations, loin des richesses. C’était, pour lui, une façon de prôner le courage et l’humilité. Une vie de vagabond, sans argent, à mendier et à vivre dans une grande jarre, à l’opposé d’une façon de vivre plus classique.
Aujourd’hui, on parle du syndrome de Diogène, appellation proposée par une gériatre américaine en 1975. Ce nom est d’ailleurs issu des conditions précaires et d’une certaine négligence corporelle mises en avant par Diogène ! Les relations aux objets, au corps et aux autres deviennent difficiles, sans que la personne touchée par le syndrome s’en aperçoive. Finalement, cette maladie occasionne une forme de marginalité.
Diogène Lyon : quel constat ?
Lyon fait partie des grandes villes de France, où vivent environ 518 635 habitants (chiffres Insee 2018). Avec plus de 300 000 logements recensés la même année, difficile de déceler les personnes en difficulté dans leur trois-pièces ou leur studio !
Pourtant, le syndrome de Diogène, à Lyon, touche aussi de nombreuses personnes. Il s’agit généralement de retraités entre 70 et 80 ans, vivant seuls chez eux. La pathologie touche davantage les femmes que les hommes – ces derniers ayant une espérance de vie plus courte.
Le constat ?
Dans une grande ville comme Lyon, les nouvelles vont moins vite que dans un village. On le sait : dans un hameau, si Jeanine ne sort pas depuis plusieurs jours, beaucoup de gens (voisins, facteurs, proches…) s’inquiètent. Dans les communes très peuplées, malgré la proximité physique, les relations humaines peuvent parfois se restreindre. Moins d’entraide, de contacts, de sollicitudes – bien entendu, ce n’est pas une généralité.
Résultat ?
Une personne atteinte du syndrome de Diogène à Lyon, par exemple, peut rapidement se retrouver isolée, sans aide extérieure. Elle peut également refuser tout contact extérieur, en donnant toutes sortes d’excuses à ses proches.
Une réalité à masquer
Outre l’aspect moins chaleureux dans les grandes villes, le syndrome de Diogène se caractérise par une absence d’appel à l’aide. Car cette pathologie occasionne un comportement particulier : la personne aurait besoin de tout, mais ne demande rien. Si de rares malades présentent une obsession de la propreté et celle du « zéro objet », en général, on retrouve certains comportements :
- L’absence totale d’hygiène corporelle ;
- Un manque d’entretien du logement en gardant tous les objets acquis, qu’il s’agisse de boîtes contenant des aliments, des déchets, des objets inutiles, etc. ;
- Une relation complexe avec l’extérieur (rejet de la famille, des amis et du voisinage, avec un déni total de la pathologie).
Cette dernière caractéristique donne donc du fil à retordre pour les proches de la personne atteinte du syndrome de Diogène à Lyon. Difficulté à entrer en contact, impossibilité d’entrer dans le logement, refus d’aide extérieure…
Diogène à Lyon, comment aider ?
Si vous pensez qu’un de vos proches souffre du syndrome de Diogène, une prise en charge médicale devient vitale. L’approche risque d’être compliquée ; le médecin traitant ou un organisme spécialisé devient donc indispensable pour ne pas risquer d’aggraver la situation.
L’idée : créer un milieu relationnel favorable pour offrir un climat de confiance à la personne touchée par le syndrome. Un bilan psychologique s’avère essentiel afin de comprendre les causes de cette pathologie. Puis, une fois la personne prise en charge, un accompagnement médical, sanitaire et social est privilégié.
Car les risques de cette pathologie peuvent être biologiques, psychologiques, chimiques et/ou physiques. Il est donc urgent d’intervenir en cas de Diogène à Lyon, comme dans n’importe quelle commune.
Quid du logement ?
En effet, si les soins du malade débutent, son domicile doit être remis en état. Pour cela, des experts dans le débarras réalisent différentes missions :
- Trier et jeter tous les objets et déchets accumulés ;
- Nettoyer le lieu de vie ;
- Procéder à une désinfection et une décontamination (avec des produits spécifiques) pour lutter contre les parasites et éliminer les virus / microbes / bactéries.
Un vrai travail de Titan pour tourner ensuite la page de cette épisode de vie malheureux !
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